jeudi 17 décembre 2009

Droit au non numérique et Facebook : la sécurité des informations

Le 12 novembre dernier s’est tenu à l’Institut de Sciences politiques à Paris un atelier portant sur le droit au non numérique animé par la secrétaire d’état N.KOSCIUSKO-MORIZET. Le droit au non-numérique n’est pas une nouvelle idéologique réactionnaire refusant toute innovation technologique mais un projet de sécurisation des informations personnelles des utilisateurs. Il s’appuie sur la loi de 1978 sur les données informatiques. Dorénavant, une limitation de la durée des informations sur le web devra être instaurée et tout internaute pourra exiger qu’elles soient supprimées. Par ailleurs, les employeurs ne pourront plus enquêter sur la vie personnelle des candidats comme cela se fait fréquemment de nos jours ! Qui plus est, grâce aux cookies et autres spywares, nous sommes constamment surveillés sur Internet, il n’y a pas d’anonymat et les sociétés en profitent pour matraquer les surfeurs du web de publicité. Il devient même franchement pénible de lire un site web tant les pop up polluent l’écran. Le projet du droit au non-numérique prévoir également de légiférer à ce niveau.

Avec 350 millions d’utilisateurs de par le monde, Facebook est un des réseaux sociaux les plus populaires. Il y a environ une semaine, Le fondateur, Marck ZUCKERBERG a récemment entrepris de modifier les paramètres de confidentialité de son site mais les multiples effets ont provoqué la foudre des Facebookers. En effet, au lieu de sécuriser certaines données, le nouveau Facebook rend publiques beaucoup plus d’informations qu’auparavant. Les internautes peuvent avoir accès à des renseignements sur les utilisateurs sans qu’ils aient besoin d’être inscrits sur le site ! Les paramètres de sécurité de l’info ont été modifiés et les membres doivent gérer eux-mêmes l’accès de leurs informations à la sphère publique ou privée. Une belle manière de la part des fondateurs de se déresponsabiliser !!!

Force est de constater qu’il est plus facile de légiférer que d’appliquer les lois. Il appartient donc à chacun d’être vigilant et d’avoir conscience de sa pratique de l’Internet.

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