jeudi 6 mai 2010

A qui se fier ? Peut-on s’y fier ? Pourquoi s’y fier ?

La confiance en ligne... de mire

Le 11 mars 2010, l’Association de l’économie numérique (Acsel) et la Caisse des Dépôts présentaient leur premier baromètre sur “la confiance des Français dans le numérique” (.pdf).
Ce sondage représentatif de la population nationale sur les usages et pratiques Internet présente les craintes et leviers sur la confiance en ligne.

Le sondage présente, entre autre, une typologie des français en fonction de leurs pratiques, de leurs attentes et de leurs niveaux de confiance.
23% sont des attentistes,
9% des E-suiveurs,
10% des modérés,
26% des pragmatiques,
32% des confiants.

L’article d’Internet Actu qui présente ce « baromètre » rappelle que les pratiques numériques ne peuvent se développer que s’il y a « confiance ». La confiance permet de diminuer les couts de transaction. Et « La confiance est le produit naturel de la sécurisation technique et juridique des systèmes, des réseaux et des transactions ».

Mais un résultat du sondage est intrigant : la valeur d’usage est plus forte que les risques encourus. Pour les 3 services testés, E-administration, E-banque et E-commerce, l’appétence pour les services prime sur les freins, avec un taux d’usage de 85% pour le E-commerce alors que le taux de confiance est de 51%.
La sécurisation n’est qu’un facteur de la confiance.
Il est donc nécessaire de distinguer les dispositifs et les mécanismes de la confiance.

Comment étudier la confiance ?
En se plaçant du point de vue des utilisateurs ; en dissociant sécurité et confiance ; et en explorant d’autres approches de la confiance (aide à la décision, négociation, …).

La Fing (Fondation internet nouvelle génération) et la Fondation Télécom font donc appel à vos rapports d’étonnement sur cette problématique (pas seulement philosophique) de la confiance.

Si vous avez confiance....
G.Lu





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