jeudi 29 mars 2012

"Les médias sociaux sont-ils en train de mourir ?"

La 6e conférence de Media Aces, l'association des professionnels des médias sociaux en entreprise, peut décontenancer beaucoup d'Internautes : les médias sociaux sont-ils en train de mourir ?

A l'heure où Facebook compte plus de 700 millions de profils, et que les résultats d'une étude menée par la société Cegos en novembre 2011 sur 1200 salariés et 300 responsables de médias sociaux montrent que 48 % d'entre eux s'y connectent quotidiennement (soit 1 personne sur 2 en moyenne) peut rendre plus d'une personne perplexe face au thème de la 6e conférence de Media Aces.

L'objectif de cette conférence est non pas d'enterrer les médias sociaux mais, de tirer une sonnette d'alarme en rappelant au monde entier les règles fondamentales des réseaux sociaux.
En effet, de plus en plus de dérive parsème les médias sociaux : commentaires élogieux en pagailles, dopages d'inscriptions sur divers comptes, créations de blogs apocryphes. Les marques comme Vichy, les agences et autres acteurs se servent des réseaux sociaux pour étendre leur influence sans respecter les règles du web ou en faisant fi de la morale. Et, aujourd'hui ce genre de phénomène passe inaperçu voire normal pour les Internautes. Malgré de telles dérives, 45 % des 1500 personnes interrogées par la société Cegos n'ont pas peur des réseaux sociaux et 20 % n'ont vraiment pas peur. A l'inverse, nombre d'entre eux n'utilisent pas les réseaux internes d'entreprises, car ils n'ont pas confiance : 32 % craignent une exploitation de leurs données personnelles et 28 % craignent des failles dans la protection de données confidentielles relatives à l'entreprise. Pourtant, les réseaux d'entreprises sont, en principe, plus sûrs que le réseau public qui est plus facilement piratable et manipulable. D'ailleurs, nombreux sont les individus qui se sont fait pirater leur compte Facebook.

A cela s'ajoutent d'autres problèmes :
  • Le web conversationnel où l'on publie en masse des articles de blogs, des avis et d'autres contenus qui polluent le web. Au final, L'internaute ne sait plus quels sont les contenus les plus fiables. Heureusement que Google modifie ses algorithmes afin de ne pas anéantir le référencement des sites ayant des contenus pertinents.
  • La multiplication des réseaux sociaux provoque une déstabilisation de l'Internaute qui ne sait plus sur quels réseaux sociaux s'inscrire, surtout qu'il possède déjà plusieurs comptes.
  • A force de se concurrencer les réseaux sociaux oublient les besoins des Internautes. Les évolutions les plus évidentes se font cruellement sentir au profit de services parfois farfelus.
L'ensemble de ces problèmes pourraient conduire à l'impopularité, voire à la disparition, des réseaux sociaux, ou de certains d'entre eux comme cela c'est produit pour MySpace, car rien n'est jamais totalement acquis. Le but des réseaux sociaux est le dialogue et pas un moyen pour gagner de l'influence. Le risque est de perdre la confiance des Internautes. Sans cette confiance, les réseaux sociaux disparaitront malgré un gain de maturité grâce à la création de plateformes de réseautage et de partage des connaissance, comme "My Science Work", créé en 2010 par Virginie Simon pour développer la communauté scientifique au niveau européen et mondial.

Maintenant, c'est à vous de jouer si vous voulez garder les réseaux sociaux en bonne santé !

Pour aller loin:
Olivier Cimelière, Conférence Media Aces: Les médias sociaux sont-ils en train de mourir ?, Techniques de l'Ingénieur, 15 mars 2012.
Article complet : Olivier Cimelière, Conférence Media Aces: Les médias sociaux sont-ils en train de mourir ?, Le Blog du communicant 2.0, 6 mars 2012.
Hervé Kabla, 700 millions de profils Facebook, et moi et moi et moi..., Techniques de l'Ingénieur, 15 juin 2011
Hervé Kabla, 2012 la fin des médias sociaux, Techniques de l'ingénieur, 20 décembre 2011

L'Expert, une espèce menacée ?

On ne devient expert sur un sujet qu'au fil des années, après avoir consulté, comparé, validé... de nombreuses sources (documents et personnes) et être allé au fond des choses. Les conditions actuelles et à venir sont-elles encore favorables à l'émergence des expertises ?

Premier sujet de réflexion : nos enfants sauront-ils encore valider et comparer les sources ?
  • D'après cette étude Wikipedia apparaît en première page pour 99% des requêtes et en première position pour 56% des requêtes. La tentation de cliquer sur ce lien est grande. Bien sûr, tous les articles de Wikipedia citent leurs sources. Pour autant, combien d'Internautes prennent la peine de consulter lesdites sources et de les valider, voire de les compléter ?
  • On nous annonce une prochaine mise à jour de l'algorithme de pertinence de Google, permettant d'afficher des réponses en tête des pages de résultats. Mais Google affichera-t-il ses sources ? (Wikipedia peut-être ?) Même pour une donnée technique comme la hauteur du Mont Blanc on trouve plusieurs valeurs. Laquelle sera sélectionnée par Google ? L'Internaute prendra-t-il la peine de cliquer sur un lien pour valider, comparer...?
Autre sujet de réflexion : Wikipedia est de plus en plus portée aux nues. Mais après tout, pourquoi ne pas s'y fier ? L'Encyclopaedia Britannica (EB) arrête sa production papier pour se recentrer sur sa version numérique. Deux infographies, établies pour l'occasion, comparent Wikipedia et l'EB. Toutes deux montrent que Wikipedia est plus consultée, contient davantage d'articles... que l'EB. Rien à contester, c'est factuel.
  • La première infographie rend explicitement Wikipedia responsable de la situation de l'EB et montre que l'usage de Wikipedia se répand dans le système éducatif. Elle explique également qu'il y a des universitaires et des PhDs parmi les contributeurs. Mais ce n'est que sur la dernière ligne que l'on apprend que l'un des objectifs de Wikipedia pour 2015 est : "have all articles be 25% more accurate".
  • Cette autre infographie annonce que les contributeurs de Wikipedia sont près de 200 fois plus nombreux que ceux de l'EB (environ 750 000 vs 4 000). Sous le 4 000 il est bien précisé "including 110 Nobel Prize winners", mais en petits caractères, comme si cela n'avait pas d'importance. Depuis quand une foule, si nombreuse soit-elle, en sait-elle plus sur un sujet donné qu'un expert de ce sujet ? Sous le 750 000, en face du nombre de Prix Nobel et dans la même police, il y a : "including your neighbor". Quel est le message ? Mon voisin vaudrait-il un Prix Nobel ?
Dernier sujet de réflexion : avec l'avènement des tablettes, on lit plus mais on finit moins de livres. Les premières liseuses, sobres dans le but précis de ne pas perturber la concentration, laissent peu à peu la place aux tablettes et à leurs multiples sources de distractions. Comment devenir expert si on ne sait plus finir un ouvrage ou un article ?

Fort heureusement, un espoir est permis. Grâce à leur enseignant, une cinquantaine d'élèves ont compris qu'il y a une vie en dehors de Wikipedia et des sites/forums de réponses toutes prêtes. Sur son blog l'enseignant donne la méthode employée pour rendre de fausses informations crédibles et ainsi piéger ses élèves. Sa conclusion : "on ne profite vraiment du numérique que quand on a formé son esprit sans lui".

lundi 26 mars 2012

Les nouvelles règles de confidentialité de Google dérangent...


Entrées en vigueur depuis le 1er mars 2012, les nouvelles règles de confidentialité de Google provoquent quelques mécontentements, notamment des internautes et aussi de la CNIL qui n'a été prévenue que deux jours avant l'annonce officielle. 


Quelles sont donc ces nouvelles règles de confidentialités et ce qu'elles changent?
Ces règles de confidentialité portent sur trois choses [1] :
-La navigation: Google propose une navigation simple entre ses produits: en facilitant l'utilisation quotidienne de gmail, google agenda, recherche google, de youtube et autres produits.
-Une meilleure personnalisation: grâce aux centres d'intérêts indiqués dans google +, gmail, et youtube, l' internaute peut obtenir des termes de recherche ou alors avoir une personnalisation des résultats de sa recherche.
-Une simple collaboration et partage des données: en facilitant le partage de contenu avec les personnes avec qui l'internaute a déjà partagé des contenu (liste de contact administrable).


Ce qui pose problème...
Sur son site web, Google rassure ses utilisateurs que l'objectif de ces changements est avant tout "d'offrir une expérience simple et intuitive à travers tous les produits Google." Mais, cette annonce ne rassure pas pour autant les internautes qui voient dans ce changement, une violation de leur droit à la vie privée ainsi que des droits des consommateurs.
Deux plaintes ont déjà été enregistrées aux Etats-Unis (une à New-York et l'autre en Californie). La plainte déposée en Californie avance comme argument que "Google agrège désormais les informations personnelles des consommateurs sans leur consentement". (ZDNet.fr).


Réactions de la CNIL... [3]
Prévenue deux jours avant l'annonce officielle des nouvelles règles de confidentialités de Google, la CNIL a d'abord  adressé un courrier (datant du 27 février) au géant américain pour lui demander de suspendre l'entrée en vigueur de ces nouvelles règles, mais Google refuse. 
A défaut d'avoir pu obtenir de Google un report pour la mise en place des nouvelles règles de confidentialité, elle lui a ensuite adressé un questionnaire de 69 questions et exigé de celui-ci, qu'il réponde aux questions dans un délai de trois semaines. [4]
La CNIL juge ces régles contraires à la législation européenne. Elle dénonce par exemple l'exploitation des données entre les différents services du groupe du moteur de recherche. "Les nouvelles règles autoriseraient Google à afficher sur Youtube des publicités liées à l'activité de l'utilisateur sur son téléphone Android et à sa localisation"

Comment protéger ses données personnelles? [2]
Il existe plusieurs façons de protéger ses données personnelles,
1) Effacer et désactiver l'historique de ses requêtes sur le moteur de recherche
2) Le panneau de contrôle permet de visualiser les services liés au compte de l'utilisateur et les données collectées par ce biais.
3) Ne pas créer de compte Google ou se déconnecter de son profil avant d'effectuer une recherche
4) Utiliser un autre moteur de recherche qui respecte la vie privée "DuckDuckGo" et "Ixquick".
5) Chaque navigateur propose aux internautes de surfer de manière anonyme, pour cela, il suffit de cocher une fonctionnalité qui permet d'empêcher l'enregistrement de vos données de navigation. Par exemple: "InPrivate"(ie); "navigation privée" (Firefox), "Incognito" (Chrome). 

Sources:
Google:
[1] Des règles de confidentialité unifiées pour une expérience Google unique
Presse:
[2] Google met en place ses nouvelles règles de confidentialité (Le Monde)
[3] Règles de confidentialité de Google : la Cnil demande des précisions (ZDNet) 

CNIL:
[4] Nouvelles règles de confidentialité de GOOGLE : la CNIL adresse un questionnaire détaillé
Le questionnaire adressé à Google


Glossaire:
CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés): est chargée de veiller à ce que l’informatique soit au service du citoyen et qu’elle ne porte atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques

La fête de l'internet se termine le 30 mars. Si si.

La fête de l’internet, qu’est-ce que c’est ? C’est la fête de la musique mais pour Internet. Quoique ça c’est la théorie. En pratique, vu le nombre de fêtes qui existent pour tout et n’importe quoi, il est même assez facile de passer complètement à côté. L’édition de cette année a commencé il y a déjà une semaine, et se termine le 30 mars. Il est encore juste temps d'en parler.



A l’origine, en 1997, le but était de combler le retard pris par la France dans le domaine des technologies numériques. Les Américains avaient depuis 1995 leurs netdays, un week-end où des personnalités des médias, de la politique, et  du monde de l’entreprise, allaient diffuser la bonne parole des nouvelles technologies. L’image de Bill Clinton et Al Gore, respectivement président et vice-président des Etats-Unis à l’époque, câblant une école de Californie, est restée.

Aujourd’hui les nouvelles technologies sont entrées dans les mœurs en France. Les chiffres la placent sensiblement au niveau de l’Australie, derrière le Japon et la Suède, mais devant les Etats-Unis, en ce qui concerne le taux de connexion à Internet : 71.3 % de la population dispose d’un accès à Internet.

Mais en lisant autrement, on arrive à 19% de la population qui n’a pas cet accès. Sans parler des connectés qui ne sont pas si à l’aise que ça, et pour ça il n’y a pas de chiffres. Le nombre de logiciels et d’applications est si important que tout le monde, y compris parmi les professionnels du domaine, rentre dans cette catégorie, au moins pour une partie de son activité. Les initiatives visant le grand public sont donc encore nombreuses, et à juste titre.  

A Paris, on a vu la semaine dernière douze avocats spécialisés dans les nouvelles technologies répondre pendant une journée par téléphone aux questions qui leur étaient posées. Et un peu partout en France on organise des ateliers d'initiation aux outils de communication sur internet. C’est la DUI (Délégation aux Usages de l’Internet), un organisme placé sous la tutelle conjointe du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, et de celui de l'industrie et de l'économie numérique, qui coordonne la plupart des intiatives. Sur son site Netpublic elle propose en particulier un agenda des manifestations. On peut citer comme événements concrets :
  • le forum européen de l’accessibilité numérique (cité des sciences, le 26),
  • la semaine des compétences numériques, avec ateliers d’utilisation de logiciels (Atelier sur Pearltree à Cergy le 28),
  • les journées de l’innovation et de l’éducation (UNESCO les 28 et 29, une deuxième étape est annoncée pour mai),
  • les journées d’étude sur le "mobile learning" à l’université Paris 6 (les 28 et 29),
  • la « privacy camp », à la cantine, à Montmartre (manifestation de la CNIL, pas de la DUI) le 30 jusqu’à 22h.
Sources :




jeudi 22 mars 2012

Quinta de toux, cinéma grippé : un remède, les Métadonnées


Le 15 décembre 2011, le tribunal de commerce de Nanterre annonçait le placement en liquidation judiciaire du Groupe Quinta Industries détenu à plus de 80% par l'homme d'affaire franco-tunisien Tarek Ben Ammar.
Quinta Industries était l'un des deux acteurs majeurs de la postproduction cinématographique française avec les laboratoires Eclairs.
A l'annonce de cette liquidation, c'était l'avenir en salle de 61 films qui était en jeu... près de 300 millions d'euros... Le ministre de la Culture, les grands acteurs du secteur CNC (Centre National du Cinéma et de l'image animée) et la FICAM (Fédération des Industries du Cinéma, de l'Audiovisuel et du Multimédia) sont évidemment concernés.
Mais pourquoi parler cinéma au milieu d'un blog relatif à la documentation me direz-vous?
Au delà des considérations financières et économiques liées au passage du support argentique au format numérique, au delà des considérations géopolitiques du printemps arabe (10 % du capital de Quinta détenu par un fond libyen, Ben Ammar proche de Ben Ali), ce qui intéressera le spécialiste de l'info-Doc, dans le communiqué de presse de la FICAM, est concentré dans ces quelques lignes :
"La numérisation des images, désormais usuelle, entraine « un stockage en réseau » qui leur ôte toute matérialité...Pour la 1ère fois de leur histoire, les industries techniques doivent faire face au sauvetage d’œuvres dont la DEMATERIALISATION rend infiniment complexe leur localisation physique et leur identification numérique...".
Pour résumé en un mot : METADONNEES.
C'est tout simplement la perte des métadonnées ou leur récupération dans un format interopérable qui est le véritable enjeu de la liquidation du groupe QUINTA.
Conscient de la problématique, l'ensemble de la profession (technique,artistique, production, diffusion) s'est réuni lundi dernier autour d'une table ronde pour évoquer des thèmes qui nous sont familiers:
-Vocabulaire commun à l'ensemble de la profession.
-Identifier plus clairement les normes et les étapes clés de sécurisation d’un film et de ses éléments. Donc GARANTIR L'INTEGRITE du document (traçabilité, complétude, pérennité, signature)
- Les normes des futurs fichiers d’exploitation.

Il me semble que pour éviter un prochain coup de froid sur le secteur cinématographique, les spécialistes de l'info-Doc auraient quelques remèdes à prodiguer lors d'une prochaine table ronde.


Clap de fin pour le producteur Tarak Ben Ammar. La tribune.fr publié le 8/11/2011. Consulté le 22 mars 2012.
http://www.latribune.fr/journal/edition-du-0811/technos-medias/1219502/clap-de-fin-pour-le-producteur-tarak-ben-ammar.html

Dispositif de sauvetage numérique et photochimique des films de longs métrages traités par le Groupe Quinta. Communiqué de Presse Ficam. publié le 20/12/2011. Consulté le 22 mars 2012.
http://www.dig-it.fr/root/veille/veille-economique/dispositif-de-sauvetage-numerique-et-photochimique-des-films-de-longs-metrages-traites-par-le-groupe-quinta/

Interview d'Hervé Chateauneuf, délégué général de la Fédération des industries du cinéma (Ficam), Astrid Gouzik, l'Usine Nouvelle.fr, publié le 20 décembre 2011.Consulté le 22 mars 2012.
http://www.usinenouvelle.com/article/les-industries-techniques-du-cinema-sont-en-grand-peril.N165317.

La question des métadonnées. Eric Rault. Documentaliste Science de l'Information.2010, vol47, N°4 p 40.

Etats Généraux de la Production Cinéma – Part1 : Vidéo de la table ronde « Du film au cinéma numérique » publié le 20 mars 2012. Consulté le 22 mars 2012.
http://www.dig-it.fr/root/veille/veille-technologique/video-integralite-de-la-table-ronde-du-matin-lors-des-etats

mardi 20 mars 2012

Google eBooks store bientôt disponible en France

Google pourrait lancer prochainement sa plateforme de vente en ligne de livres numériques en France. Philippe Colombet, responsable de Google Livres France confirme une ouverture imminente d'une librairie sur Google Play. « Les internautes qui iront sur le site Google eBooks Store accéderont automatiquement au site Google Play où ils pourront acheter les livres numériques mais aussi des applications Android » peut-on lire dans son mail adressé aux éditeurs, le soir de l'inauguration du Salon du livre de Paris, où l'on a beaucoup parlé de l'essor du marché du livre électronique. Google Play, sur le même principe que itunes pour Apple ou que l'Adroid market, est une boutique en ligne de vente de contenus numériques, qui regroupe musiques, films, applications, jeux etc. Le changement se fait déjà ressentir avec ce message visible sur le service Google Livre : « Nouveau ! Achetez des livres sur Google Play. Parcourez l’e-librairie la plus vaste au monde et commencez dès aujourd’hui votre lecture sur le Web, votre tablette, votre téléphone ou un lecteur de livres numériques. »
Aucune date de lancement précise n'est donnée pour le moment, il semble que l'arrivée de l'offre de livres électroniques sur Google Play se ferait dans le courant de l'année 2012. Reste néanmoins à Google à convaincre les éditeurs français à signer un avenant au contrat initial, conclu pour la présentation de leurs livres sur Google eBooks. A l'heure actuelle, aucun éditeur n'aurait passé le cap.
Google annonce des marges importantes sur les livres numériques vendus : 48% si Google vend le livre au client sans intermédiaire, 52% qu'il partagera avec le libraire, s'il le vend via un autre revendeur (sans précision sur les taux de partage).
Les récentes rumeurs portant sur l'arrivée probable d'une tablette tactile Google laissent également penser que le géant du net à tout à gagner à développer de nouveaux services de vente en ligne en dehors des USA.
Au Salon du livre de Paris, Amazon disposait pour la première fois d'un stand afin de promouvoir sa liseuse Kindle. Quand à Apple, à travers ses différents terminaux (iPad, iPhone), et l'Appstore, il reprend cette logique d'association des forces, entre matériel et services, pour proposer un ensemble cohérent et simple d'utilisation.
Seul Google s’est jusqu’alors dispensé d’un quelconque terminal.
Néanmoins, sa tablette nommée Nexus devrait voir le jour autour du mois de mai, avec un positionnement tarifaire comparable à celui de la Kindle Fire.

lundi 19 mars 2012

Le Web sémantique pour l'amélioration du moteur de recherche Google

Le Web sémantique est l'étude du sens et de la forme du langage par des métadonnées.

Selon le Wall Street Journal, Google apporterait dans les semaines qui viennent un important changement de son algorithme prenant plus en compte le Web sémantique.

Aujourd'hui, l'algorithme de Google tente de déterminer l'importance d'un site web en fonction des mots que le site contient et du nombre de liens pointant vers celui-ci. Mais ce nouvel algorithme utilisant la sémantique serait à même de « comprendre » les requêtes demandées. Google devrait être capable de répondre à une question précise, non pas en retournant une liste de liens mais en formulant une réponse adéquate après l'analyse d’une nouvelle base de données.

Pour comprendre le système du Web sémantique, prenons un exemple :
En partant de l'idée qu'un internaute fasse une recherche sur "le contrôle des médias en Iran" nous recherchons la sémantique de ces mots :
Média = radio, télévision, internet, ...
Contrôle = maîtrise, censure,...
Iran = Téhéran,

La sémantique permettrait de faire ressortir la même page dans les résultats de recherche avec la requête "censure de la radio à Téhéran"

Grâce au Web sémantique les résultats du moteur seront plus pertinents, plus « intelligents » et ce système pourrait affecter des millions de sites.

Sources:
http://www.clubic.com/internet/google/actualite-481850-web-semantique-google-moteur-recherche.html
http://www.web-solution-way.be/3-marketing-internet/18-web-semantique.html
http://www.presence-pc.com/tests/web-semantique-23262/

jeudi 15 mars 2012

Les bibliothèques à l’honneur au salon du livre de 2012

Si le Japon et Moscou sont les pays et villes invités de la 32e édition du Salon du livre de Paris qui ouvre ses portes ce vendredi 16 mars, les bibliothèques se retrouvent également sous les projecteurs à travers un espace dédié de 600 m2, une exposition et des tables rondes sur les enjeux actuels des politiques de lecture publique organisées par le ministère de la Culture et de la Communication.


Biblidoc,un salon dans le salon !
Fort de la visite de plus de 4 000 responsables de bibliothèques et de centres de documentation en 2011, le Salon du livre inaugure cette année une nouvelle plateforme commerciale – Biblidoc –entièrement dédiée aux bibliothécaires et aux documentalistes. Les fournisseurs y présenteront leurs services et leurs produits (logiciels, mobilier, éclairage, antivols, reliures et protection pour les livres) et les éditeurs leurs nouveautés.

En outre, durant les 4 jours de salon, des débats organisés par le Service du Livre et de la Lecture, interrogeront la mutation des bibliothèques à travers les thématiques suivantes :

• le rôle des pouvoirs publics dans ce secteur ;
• le devenir des bibliothèques dans un contexte de dématérialisation des collections et des services ;
• l’évolution des pratiques de lecture ;
• le renouvellement des modes de transmission.

Quelles bibliothèques pour demain ?
La révolution technologique depuis les années 1980, la massification de l’enseignement supérieur, la diffusion de l’Internet ainsi que la mondialisation de l’enseignement et de la recherche, les pratiques des usagers, tous ces facteurs ont concouru à faire évoluer le monde des bibliothèques.

Pour illustrer ces mutations, une exposition intitulée «Architecture des bibliothèques : les nouveaux territoires de la lecture » s’intéresse à des modèles émergents de nouvelles bibliothèques à travers les exemples d’Angoulême, de Caen-la-mer, de Colomiers, d'Oloron Sainte-Marie, de Paris 20e, de Saint Malo, deThionville ou encore de Vitrolles, lesquels présentent des caractéristiques communes : un souci pour l’aménagement intérieur ; une évolutivité des équipements; une appropriation des lieux par l’usager.

Autant de préoccupations qui se trouvent au cœur du concept de « bibliothèque troisième lieu » (par opposition au 1er lieu de vie : la maison et au 2e : le travail), dont le projet de Thionville est emblématique.

Sources

Pour en savoir plus sur la bibliothèque troisième lieu, cf. les travaux et articles de Mathilde Servet :

mardi 13 mars 2012

Les outils web2.0 au coeur des évènements (politiques, humanitaires, ...)

Nombre d'évènements sont relayés par les outils du web 2.0. Cela a pu être vérifié lors des manifestations lors du "printemps arabe", les émeutes en Angleterre en 2011...Twitter et Facebook sont les outils qui ont été les plus utilisés.
Les réseaux sociaux ont joué un rôle pour faire connaître au monde ce qui se passait lors des soulèvements en Egypte, en Tunisie, au Yémen, ...
Pourtant ce phénomène n'est pas nouveau, des outils ont déjà été mis en place lors de l'ouragan Katrina, le séisme à Haiti,... Ils avaient pour but de gérer la crise humanitaire et également de retrouver les disparus. Plus récemment, les réseaux sociaux ont joué un rôle lors du tsunami au Japon.

Le rôle que peuvent jouer ces outils sur les évènements politiques, sociaux,... se chiffre désormais. C'est un indicateur pour les autorités afin d'être prévenues de futurs évènements (avant la chute de Ben Ali ou Moubarack) ou bien d'apaiser les tensions (lors des évènements en Grande Bretagne, la police a pu faire taire certaines rumeurs).

Pour les prochaines élections en France ou aux Etats-Unis (comme en 2007 en France et en 2008 aux Etats-Unis), les réseaux sociaux seront au coeur de la campagne et joueront un rôle important pour diffuser les programmes, convaincre des électeurs, ....

Pour en savoir plus :
- Quand les crises secouent les médias :
http://www.internetactu.net/2012/03/02/lift12-quand-les-crises-secouent-les-medias-sociaux/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+internetactu%2FbcmJ+(InternetActu.net)&utm_content=Netvibes
- Le rôle des réseaux sociaux sur le printemps arabe se chiffrent :
http://www.atelier.net/trends/articles/role-reseaux-sociaux-printemps-arabe-se-chiffre

WALLMUSE, une nouvelle application à tester!

Pré-lancement de la nouvelle application WALLMUSE..., le 30 mars prochain, dans un des premiers espaces de travail collaboratifs en réseau, basé à Paris; La Cantine. Cette application offrira à un large public, ou bien encore au public plus ciblé de la communauté artistique, la possibilité de créer ses propres expositions virtuelles depuis un catalogue d'oeuvres mis à disposition via différents supports (films, vidéos, sons...), visible en HD et sur plusieurs écrans simultanément.

L'application permettra ainsi une approche partagée, ludique et participative des oeuvres d'art comme, par exemple, la diffusion à grande échelle d'une scénographie d'oeuvre d'art chez soi mais pourra aussi servir de support curatorial pour les professionnels ("modélisation" d'une exposition à venir, présentation attractive d'un projet, d'un travail artistique...), ou encore de bases de donnée pour une galerie.

La qualité de l'exploitation des montages réalisés (diffusion HD, sur un, deux ou trois écrans...) semble être un des points forts de l'application. Il peut donner un accès facile, via une technologie pointue, à une visualisation plus complète d'une oeuvre en créant de façon ludique ou pédagogique son environnement (association oeuvre et interview de l'auteur par exemple) .

L'alimentation de la base de données par les professionnels de la culture, partenaires du projet, et l'intégration d'un système de gestion des droits numériques permettent par ailleurs d'offrir de nouvelles opportunités de partage et d'échange de services.

...une application et des ressources riches qui s'adaptent à des profils et à des besoins très différents à aller tester... dans un premier temps!

lundi 12 mars 2012

DBpedia et le web de données

Le projet DBpedia peut se présenter comme l'extraction d'informations structurées depuis Wikipédia, grâce à une participation communautaire, pour les mettre à disposition sur le Web. DBpedia, qui est une banque de données gérée par les contributeurs de Wikipédia et les éditeurs de DBpedia, est devenue ainsi une infrastructure du Web de données.

La méthode
Les données au format RDF (Resource Description Framework), extraites de Wikipédia, sont publiées et reliées selon les règles utilisées en matière de données liées (Linked data ou Web de données).
L'ontologie actuellement retenue pour DBpedia s'inscrit dans une démarche de crowdsourcing (ou externalisation ouverte) permettant aux utilisateurs d'intervenir librement sur un mapping créé à partir de Wikipédia. Toutefois, la classification des articles, selon des classes définies par l'ontologie, suit des règles précises.

Quelques chiffres
Dans sa version actuelle (3.7), DBpedia comprend plus de 3 millions d'éléments dont 1,83 million sont classés selon une ontologie. Ce classement comptabilise, par exemple, 416 000 personnes, 526 000 lieux, 106 000 albums de musique, 60 000 films, etc.
Le dataset (ensemble de données) propose des marquages et des descriptions pour 3,64 millions d'éléments, jusque dans 97 langues différentes, mais aussi plus de 2,7 millions de liens vers des images, plus de 6 millions de liens vers des sites Internet extérieurs, etc.
Le dataset est ainsi constitué d'un milliard d'éléments informatifs (triplets RDF) dont 385 millions sont extraits de la version anglophone de Wikipédia et environ 665 millions de versions d'autres langues avec une redirection vers d'autres datasets.

Les utilisations
Le dataset DBpedia est utilisé par des applications de "recherche par facettes" (Faceted Wikipedia Search) afin de répondre à des questions complexes, grâce aux informations contenues dans Wikipédia. Par exemple : "Quels sont les gratte-ciel de Chine qui sont constitués de plus de cinquante étages ?".
Le DBpedia Mobile est une application qui recourt aux données DBpedia pour d'une part, concevoir des cartes et d'autre part, profiter de ces données lors de l'utilisation de services mobile.
DBpedia Spotlight est un outil qui permet, entre autres, d'insérer dans un texte des références à des données DBpedia. De ce fait, un ensemble d'informations non structurées (le texte) est relié via DBpedia au nuage de données ouvertes et liées (Linked open data). Les dernières améliorations ont porté sur le développement de versions pour l'international et de services de désambiguïsation des entités pour les versions allemande et coréenne.

Le développement international
La version anglaise demeure la première source utilisée, puisqu'elle est la plus alimentée. Les recherches actuelles sur le développement international de DBpedia s'orientent vers l'élaboration de meilleures pratiques pour permettre à la communauté de produire, d'entretenir et de relier simplement les différentes versions linguistiques, en limitant les risques de perte.
Le Wikipédia français est le troisième en densité (de la version 4.0) avec environ plus de 11 millions d'articles, ce qui en fait le troisième DBpedia local le plus important (plus de 88 millions de triplets RDF). La communauté française a commencé à créer des mappings pour des infobox avec une couverture supérieure à 38 %.


Source : http://cblog.culture.fr/2012/02/23/linkeddata_dbpedia_webdedonnees

jeudi 8 mars 2012

Le cas Scoop.it

Encore un outil de veille et curation sur le marché ! Ils se multiplient, les remèdes à l'infobésité. Voici quelques mois qu'on en entend parler : Scoop.it serait devenu incontournable pour toute personne, professionnelle ou passionnée, souhaitant partager sa veille avec des utilisateurs d'une même plateforme sans qu'ils fassent nécessairement partie de son réseau. Cet outil se positionne ainsi comme un portail de veille ouvert par rapport aux interfaces de veille personnalisables comme Google reader, iGoogle, le libre Posh ou encore Facebook, et au microblogging avec Twitter.

"Nous avions déjà Netvibes et Paper.li, cela ne suffisait donc pas pour agréger et partager des contenus provenant de sources triées sur le volet ?" Depuis que Netvibes a été racheté par Dassaut, beaucoup se posent des questions quant à son évolution et au devenir des contenus puisqu'il est question de l'intégrer à la plateforme 3D Experience de Dassaut Systèmes en raison de l'affichage en temps réel des retours des utilisateurs (ce qui a son intérêt dans un monde marchand épris d'immédiateté). Scoop.it constitue une alternative. Et sur Paper.li, on dispose de moins de liberté dans le choix des sources : les contenus agrégés sont principalement issus de Twitter et Facebook. De plus, avec Scoop.it, on peut créer plusieurs interfaces selon les thématiques que l'on souhaite aborder et il est souvent décrit comme plus simple d'utilisation que ses homologues : création d'un compte rapide (à partir de son compte Facebook, Twitter ou Google), mise en page automatique, autant d'arguments séduisants pour ceux qui ne souhaitent pas à tout prix maîtriser la diffusion des contenus agrégés ou le visuel de leur page. Les sources sont aisément modifiables (gare cependant à la suppression d'une source qui entraîne la suppression de toutes données qui en provient !), les différents champs initiaux sont généralement reconnus donc pas besoin de retravailler l'affichage des articles, on peut taguer ceux-ci et obtenir des statistiques de fréquentation ainsi que des retours d'utilisateurs.

Mais alors, quels seraient les défauts de Scoop.it ? Selon l'ADBS, "les sources n'apparaissent pas forcément très clairement" et il faut vérifier les droits d'utilisation ; il reste un outil assez chronophage quand on veut soutenir le niveau d'exigence des utilisateurs et faire un peu de maintenance pour avoir une page "propre". Et puis il manquerait une sorte d'arborescence permettant de s'orienter directement dans les contenus. Autant d'idées, d'évolutions possibles pour un produit qui pourrait bien s'avérer la future référence en matière de curation. A suivre.


A toutes fins utiles :
Les tutoriels des enseignants documentalistes de l'Université de Toulouse publiés tout récemment.
Exemple d'un Scoop.it s'intéressant à la doc !
Une utilisatrice raconte.
Scoop.it fait beaucoup parler de lui.

lundi 5 mars 2012

Organiser sa copy party : mode d’emploi


Le mercredi 7 mars 2012, à la Bibliothèque Universitaire de la Roche-sur-Yon(85), se déroulera la première copy-party française.



A quoi ressemble une copy party et pourquoi l’organiser ?
C’est un événement festif où tous les usagers d’une bibliothèque sont invités à copier les documents de leur choix pour leur usagepersonnel.

L’objectif est de permettre une sensibilisation au droit d’auteur et d’offrir une réflexion sur le partage des œuvres. C’est également un moyen pourles organisateurs de questionner les acteurs politiques et nationaux sur« l’essor des politiques de criminalisation des pratiques numériques etsur l'urgence de maintenir possible une libre circulation des savoirs dans lecadre d'une offre légale ».

Quels documents peuvent être copiés ?
Tous les documents qui peuvent être consultés ou empruntés et acquis légalement par la bibliothèque peuvent être copiés. C’est ainsi possible avec les livres, les DVD ou les CD audio. Par contre, pour des questions de droits, c’est impossible actuellement pour les cédéroms et les bases de données.

Comment faire la copie ?
Tout moyen de copie est autorisé à condition qu’il vous appartienne. Cela peut être un ordinateur, un téléphone portable ou un smartphone par exemple. En cas de besoin, il est possible d’ajouter des disques durs externes, des clés USB ou un graveur de DVD. Pour numériser, un scanner portable est préférable et il est possible de prendre des photographies.
Enfin, si le DVD ou le CD est protégé par un dispositif anti-copie, il est interdit d’utiliser un logiciel pour contourner la protection.

Ainsi, il est impossible d’utiliser le photocopieur ou le scanner de la bibliothèque ou du centre de documentation … sauf si vous amenez votre photocopieur personnel !

Je peux publier mes copies sur Internet ?
Non, les copies doivent être utilisées uniquement pour un usage personnel. Pas question ainsi de tout rediffuser sur un blog ou un site web …

Comment j’organise ma copy party ?
Pour éviter tout problème, il faut faire signer un document à chaque participant dans lequel il sera indiqué que les copies seront réalisées en conformité avec le Code de propriété intellectuelle et que leur utilisation est réservée à usage personnel.

Enfin, il faut un caractère festif … Là, le documentaliste doit faire preuve d’imagination. A la Roche surYon, par exemple il est prévu après la séance de copie collective, une séancede « tchatche partagée » puis un « apéro partageur ».
Si la Vendée est pour vous un peu éloignée, il est possible de commenter l’événement sur Twitterau moyen du hastag #copyparty.

On va avoir des problèmes ?
Non, fort heureusement ! La copy party est possibledepuis le 20 décembre 2011. En effet, la nouvelle version de l’article L122-5 du Code dela propriété intellectuelle prévoit que si l’œuvre a été divulguée, son auteur ne peut interdire […] les copies ou reproductions réalisées à partir d'unesource licite et strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective […].

Ainsi, pour se procurer une source licite, il suffit de se rendre dans une bibliothèque !

L’idée de ce premier événement provient de Lionel Maurel (BNF), Silvère Mercier (BPI Pompidou) et d’Olivier Ertzscheid (Maître deConférences en sciences de l'information et de la communication).

C’est gratuit ?
Pour l’usager, oui … mais il paye une taxe pour la rémunération de la copie privée quand il achète des supports vierges (CD, DVD,disques durs, téléphones portables).

Je peux faire une copy party sauvage et copier les documents moi-même ?
Oui ! Pas besoin d’attendre que labibliothèque organise un tel événement.
Pour aller plus loin :
Communiqué de presse officiel de la copy party du 7 mars 2012
Des copy-parties dans les bibliothèques, en toutelégalité ? par Silvère Mercier

Copy Party : Pourquoi, comment, quels outils par Silvère Mercier?

Article L122-5 du Code de la propriété intellectuelle

Le cadre juridique de la Copy Partyen dix questions par Lionel Maurel