mardi 10 avril 2012

Diigo : outil de veille collaborative

Pour Wikipédia, le social bookmarking est une façon pour les internautes de stocker, de classer, de chercher et de partager leurs liens favoris.
Le marque-page social a donc révolutionné les habitudes de nombreux internautes utilisant des favoris pour retrouver leurs sites préférés. Parmi les avancées les plus notables, citons pêle-mêle la recherche par mot-clé (taggage), la consultation de ses marques-pages depuis n'importe quel terminal (particulièrement utile dans le cadre d'un travail collaboratif) et le partage automatique des favoris sur la Toile.
On l'aura compris, le social bookmarking est un pur produit du Web 2.0, mettant en vedette le partage et la collaboration entre internautes. Parmi différents outils, Diigo semble tirer son épingle du jeu en proposant de nombreuses fonctionnalités permettant une utilisation en milieu professionnel et notamment dans le cadre d'une veille collaborative.

Ainsi, le blog pour les veilleurs "L'Oeil au Carré" a publié une série d'articles qui vante les mérites de Diigo au sein d'une équipe de travail.
En effet, outre les fonctions inhérentes à ce type d'outil (archivage de liens, de pages, Post-it numérique, surlignage), Diigo ne manque pas de ressources! D'abord, il permet de réaliser un sourcing des plus exhaustifs sans se fatiguer grâce à son "Network" (le réseau des utilisateurs) : il suffit de reprendre les sources citées ou de suivre les diigonautes, comme on a déjà l'habitude de le faire sur Twitter notamment. Dans le même ordre d'idées, Diigo publie les "hot bookmarks" et les tags les plus utilisés, classés par catégorie et/ou par utilisateur, autre façon efficace de détecter puis de suivre les sujets importants dans son domaine de veille.
Mais le meilleur est à venir pour une utilisation dans un cadre professionnel. Premièrement, Diigo permet de créer des groupes. Il est donc possible de constituer des espaces de travail protégés pour discuter sur un thème et échanger des liens au sein d'une équipe de travail. Deuxièmement, les listes permettent de classer les liens par sujets ce qui facilite donc grandement le travail en équipe. Troisièmement, grâce au suivi de flux RSS, l’ensemble d'une équipe peut être informé en temps réel de l’activité du réseau et retrouvera les liens depuis Diigo ou directement par mail. Cette dernière fonctionnalité peut se révéler particulièrement utile pour automatiser une newsletter ou une revue de presse par exemple.

Au total, Diigo est plus que polyvalent. Dans le cadre d'une veille Web, qui demande souvent à la fois une grande rigueur et le recours à des outils fort coûteux en temps et en argent, il présente de nombreux avantages. On peut suivre des sujets ou des personnes ciblés, gérer des flux RSS, partager un plan de classement et, avec un plan de veille bien définit, automatiser une grande partie de la diffusion d'une veille thématique ou d'actualité.

NB : Diigo est en fait l’acronyme de «Digest of Internet Information, Groups and Other stuff» que l’on peut traduire par «le recueil de l’information sur internet, groupes et autres trucs».

La version gratuite de Diigo offre une utilisation très large de l’outil : le nombre de bookmarks est infini, mais les surlignages sont limités à 1000 par an. Pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin, Diigo propose deux moutures payantes (Basic et Premium).

Pour aller plus loin : Des images valant mieux qu'un long discours, voir les vidéos explicatives des différentes fonctionnalités décrites ci-dessus.

Source : http://oeil-au-carre.fr/2012/03/14/diigo-veille-collaborative/
http://oeil-au-carre.fr/2012/02/22/diigo-professionnel-sourcing-veille/
http://oeil-au-carre.fr/2012/02/09/social_bookmarking_diigo/

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